JLT choqué par la cérémonie des JO

     

     

    Jean-Louis Triaud évoque, pour le Journal des Entreprises, divers sujet d’actualité, gravitant plus ou moins autour du sport. Il est revenu dans un premier temps sur la cérémonie des Jeux Olympiques, et sa mise en place par les anglais :

     

    «J’ai regardé avec pas mal d’envie les jeux olympiques. La cérémonie d’ouverture était très belle et un peu décalée par rapport à ce qui se fait traditionnellement, c’est-à-dire un spectacle universel. Les Anglais, en nombrilistes qu’ils sont, ont fait un spectacle à leur gloire unique. Ca m’a un peu choqué. J’ai également trouvé surprenant que le drapeau olympique soit porté par des militaires. Cela dit, il s’agit là de l’opinion d’un français qui a souvent les Anglais dans le pif.»

     

     

    Le cas de Lance Armstrong a également amené le sujet du dopage sur le devant de la scène au cours des dernières semaines. Le président bordelais apporte son point de vue sur ce sport gangrené par le dopage :

     

    «Les performances “extra-humaines” de Lance Armstrong ont toujours été suspectes. Ce qu’il y a de plus triste, c’est que s’il fallait refaire le classement des derniers Tour de France, il faudrait aller jusqu’au dixième pour trouver quelqu’un de propre. Le vélo est un sport très dur qui génère le principe même du dopage. Le problème est très compliqué car les tricheurs vont plus vite que les règlements. Mais on peut tout de même espérer que cet exemple fera réfléchir les tricheurs»

     

     

    Il quitte ensuite le monde du sport, et termine par un sujet plus général, en évoquant la rentrée économique et sociale pour le nouveau gouvernement :

     

    «Quels que soient les gouvernements en place, la situation à gérer est très difficile et la réélection impossible. Il est compliqué d’être performant dans la tempête. D’ailleurs, même l’Allemagne connaît désormais de mauvais indicateurs. Chacun s’agite dans son Landerneau alors qu’il s’agit d’une crise mondiale. Je pense que nous connaissons une période de transition, contre laquelle le gouvernement ne peut pas faire grand-chose. Nous sommes passés en un peu plus d’un siècle par différentes phases: d’un système dominé par la ruralité à une industrialisation à outrance, puis nous avons assisté au développement du tertiaire. Nous sommes désormais confrontés à la mondialisation. Cette transition, comme toutes les autres, s’effectue dans la douleur. Il n’y a pas de solution miracle, même si cela génère de la déception»