Ramé : “Nous n’avons pas le même statut”

     

     

    Ulrich Ramé intervient aujourd’hui dans l’Union, concernant bien entendu la saison de Ligue 2 de son club, Sedan. Voici ses propos :

     

     

    Ulrich, quel regard portez-vous sur votre phase de préparation ?

    « Les matches amicaux ont servi de repères, dans la continuité de la préparation. Chaque joueur a eu du temps de jeu et a pu ainsi parfaire sa condition physique au travers d’efforts réels de compétition. Pour moi, les résultats sont aléatoires. Je ne pense pas que ça représente quoi que ce soit par rapport à la confiance et au début du championnat. Il faut aborder notre premier déplacement à Angers d’une façon très naturelle en nous disant que ce groupe, qui est relativement jeune, a beaucoup de chance d’évoluer en L2. »

     

     

    Vous aviez attaqué la saison passée avec, clairement, l’étiquette de favori. Avec les modifications apportées à l’effectif, considérez-vous que votre statut a changé ?

    « Rien qu’au regard des équipes qui vont évoluer cette saison dans le championnat de L2, nous n’avons pas le même statut. Ce n’est pas qu’une question de joueurs. Il faut savoir remettre les choses à leur place. Le championnat sera plus compliqué, non pas parce que le groupe est plus jeune mais tout simplement parce que la L2 s’est renforcée, aussi bien dans les équipes que dans les effectifs. De plus en plus de joueurs se retrouvent au chômage. Les conditions sont complètement différentes, ne serait-ce que par rapport à la saison dernière. Les effectifs se réduisent, on ne conserve que les meilleurs. Du coup, les groupes sont d’un niveau relativement élevé. Il faut donc relativiser en se disant que notre équipe a beaucoup de chance d’évoluer aux côtés de formations comme Auxerre, Lens, Monaco ou Nantes. On n’a pas à rougir de quoi que ce soit. Au contraire, nous devons montrer ce que nous valons. »

     

     

    Vous n’avez donc rien à perdre ?

    « Exactement. »

     

     

    Quel va être l’objectif, du coup ?

    « Collectivement, quand on débute une compétition, c’est forcément pour la finir le plus haut possible. Après, ça dépend de l’état d’esprit de chacun des joueurs qui composent notre groupe. Fait-on passer le groupe avant l’individuel ou l’inverse ? Tout va découler de ça. »

     

     

    En tant qu’ancien, votre prise de parole doit être importante…

    « J’essaye d’accompagner le coach dans le cadre qu’il a défini. Je suis son relais dans le vestiaire et sur le terrain, même si mon poste n’est pas évident pour ça. En tout cas, pour être en quête de la performance, il n’y a pas meilleur moyen que le travail. Ça doit être l’objectif de chacun pour que le groupe soit meilleur. »

     

     

     

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