Objectif Europe pour Sané

     

     

    Se rendant à l’hôtel des Girondins de Bordeaux, le site PKFoot a pu rencontrer Jaroslav Plasil et Lamine Sané hier après-midi. Se prêtant au jeu, le défenseur central girondin a répondu aux différentes sollicitations avant la rencontre face au Paris Saint-Germain. Il souhaitait d’ailleurs réaliser le même exploit que la saison passée :

     

    « C’était un vrai braquage je dois l’avouer. Mais c’est le football, on sait qu’il va être dur de faire le jeu aujourd’hui. Alors pourquoi pas de nouveau un braquage sur une contre-attaque ? […] Le fait que les médias se concentrent sur le PSG nous a permis de nous remobiliser, même si nous n’étions pas plus sous les lumières que cela »

     

     

    Depuis son éclosion, Lamine a connu trois entraîneurs à la tête des Girondins. Il revient rapidement sur leur apport particulier : « Chaque entraîneur à Bordeaux nous a apporté quelque chose. Pour Tigana, c’était le physique. Gillot est plutôt tactique »

     

     

    Parlant justement de son physique, il se refuse de le comparer aux autres joueurs, et plus particulièrement du Paris Saint-Germain : « Je n’ai pas de comparaison à faire. Je suis complémentaire en défense centrale avec Planus. Je peux aussi dépanner à droite, comme en sélection où le faible nombre de matchs nous permet de le faire, mais je préfère le centre »

     

     

    L’objectif avoué pour cette fin de saison reste la qualification pour une Coupe d’Europe : « La Coupe d’Europe reste l’objectif du club, et nous ferons tout pour y arriver »

     

     

    Pas d’interview concernant Jaroslav Plasil, mais simplement le compte-rendu d’une rencontre, dont voici le contenu :

     

    “Jaroslav Plasil arrive le sourire aux lèvres, détendu, et répond le premier aux questions. Il semble aimer ce jeu des interviews et met tout de suite à l’aise. Pour lui, un match contre Paris est forcément un match à part. L’ambiance du Parc est particulière, les souvenirs nombreux, lui qui débarque cette année dans la capitale avec le statut de capitaine. Un statut qui lui convient et qu’il assume. Il dégage une telle sérénité que cela semblait légitime. C’est pour ça que tout le club l’adore ! Ne lui parlez pas de « leader technique », rôle qu’il semble dévouer à Obraniak. Idem pour les coups de pied arrêtés, domaine dans lequel il excelle pourtant. Si Plasil apporte son pied droit, Ludo Obraniak apporte un pied gauche puissant. Sacrément humble de « Yaro ».

     

    En 2003, Plasil était prêté à Créteil pour 6 mois. A cette époque, il ne se posait pas encore la question de jouer un jour contre le grand – et imposant – voisin du PSG. Depuis, il sourit quand on lui rappelle que la plupart des joueurs du PSG n’ont même pas la moitié de son expérience en coupe d’Europe…”