Chalmé n’est pas en “pré-retraite”

     

     

    Perdant son statut de titulaire au fil des mois, Matthieu Chalmé est relégué au banc de touche depuis de nombreuses semaines. Une situation difficile pour le latéral droit, qui garde tout de même le moral :

     

    « Dans ces cas-là, on travaille pour l’équipe et pour soi-même. Même si je suis déçu de ne pas jouer, je sais que ça fait partie du jeu. Je fais tout pour montrer que je suis encore là. Il y a pire comme situation, il y a des joueurs qui n’ont pas de clubs, pas de contrat… Je suis quelqu’un d’ambitieux et un compétiteur avant tout. Je ne vais pas aller jusqu’au bout de mon contrat comme ça. Je m’accroche, je ne lâche rien.»

     

     

    Il revient plus particulièrement sur les raisons de cette chute personnelle, et une blessure contractée sous la houlette de Laurent Blanc.

     

    « Avec Laurent Blanc, on a beaucoup donné pendant deux ans et demi et j’ai connu un gros pépin physique en février (tendinite). Je n’ai pas voulu m’arrêter. J’aurais dû le faire. Et j’ai traîné ça pendant sept-huit mois. Ça m’a desservi. Et l’équipe a plongé au même moment. J’ai poussé, trop poussé, et on a tous coulé ensemble.»

     

     

    Le latéral droit girondin n’est pas parvenu à convaincre Jean Tigana et Francis Gillot. Il se retrouve dorénavant avec la concurrence du brésilien Mariano, arrivé cet hiver pour occuper le flanc droit de la défense bordelaise.

     

    « Francis Gillot est un très bon coach. Il sait que je ne lâcherai pas. L’équipe a eu de bons résultats depuis janvier donc c’est normal qu’il ne change pas. Si ça va moins bien, ce que je ne souhaite pas, peut-être que j’aurais ma chance. […] J’ai toujours eu de la concurrence et le club m’avait prévenu. C’est dans la logique des choses. Mariano, il va me rebooster. Je ne suis pas fini ni en pré-retraite. J’ai toujours cette détermination. »

     

     

    Il souhaite «(re)gagner sa place » et « rester à Bordeaux quelques années » parce qu’il pense avoir « encore beaucoup à donner » à son club.

     

     

    Source: L’Equipe