A la veille du match face à Nice, Grégory Sertic a répondu aux questions de Girondins.com

 

 

 

Bonjour Grégory. Comment le groupe a géré la défaite à Montpellier (1-0) ?

C’est toujours difficile de perdre en ayant fait un très bon match. Nous avons eu des occasions de marquer. Nous ne les avons pas concrétisées. Ce sont des choses qui arrivent. C’est peut-être un des plus beaux matches que nous ayons fait lors de la 2ème partie de saison. Il ne nous manque qu’un but pour gagner. Défensivement, nous avons bien tenu « la baraque ». Nous avons montré que nous avons une bonne équipe. L’état d’esprit a changé. Nous avons pris une autre dimension. J’espère que cela va continuer.

 

 

Une nouvelle série de matches arrive avec des équipes a priori moins fortes. Comment abordez-vous la prochaine rencontre, samedi face à Nice ?

Nous nous rappelons du match aller. Nous avions perdu 3-0 chez eux. Nous devons prendre le maximum de points face à ces équipes. Elles sont dernière nous mais peuvent vite remonter. Le championnat est très serré. Nous devons prendre les matches comme ils viennent. Nous allons enchaîner les rencontres, et je l’espère, les victoires.

 

 

Ces derniers temps, vous avez abordé les matches en position d’outsider. Samedi, vous aurez le costume de favori. Est-ce que cela change quelque chose ?

Non. Nous ne devons pas changer d’état d’esprit. Nous allons jouer comme s’ils étaient au-dessus de nous. Nous ne les prendrons pas de haut. Il faudra jouer sur leurs points faibles.

 

 

Personnellement, tu étais dans le groupe pro à Montpellier la semaine dernière. Avant cela, tu as joué en CFA. Comment gères-tu ces changements ?

J’ai demandé au coach d’aller jouer avec l’équipe réserve. Je voulais du temps de jeu. Même si c’était un déplacement à Hyères sur deux jours, cela ne m’a pas dérangé. Cela m’a permis d’être opérationnel pour Montpellier.

 

 

Ton poste nécessite un gros volume de jeu. Tu accumules du temps de jeu en CFA pour répondre présent si le coach fait appel à toi en pro ?

Tout à fait. S’il y a un blessé à la veille d’un match, je serai prêt. J’ai 90 minutes dans les jambes.

 

 

Quand tu es sorti du centre de formation, tu évoluais au poste de milieu offensif. Aujourd’hui, tu es plus utilisé dans un rôle de milieu relayeur. Comment as-tu vécu ce changement ?

Je me suis mis dans la tête qu’il fallait que je défende. Avant, j’étais plus porté vers l’offensive. Maintenant, je dois récupérer les ballons et les donner aux attaquants. Je joue là où le coach me place. Je dois continuer à travailler et me mettre dans la peau d’un récupérateur. Peut-être qu’un jour, je serai arrière central. Il faudra que je défende. Je monterai sur les corners (rire).

 

 

 

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