Les réactions

    Ludovic Obraniak (milieu de terrain de Bordeaux): «Ce groupe a de la ressource. Au moment où on aurait pu s’effondrer, on a réussi à sortir la tête de l’eau et à remporter cette victoire ô combien importante pour nous, qui permet de regarder un peu plus vers le haut. Si on arrive à enchaîner par un bon résultat samedi contre Lyon, on a de vraies chances de recoller au peloton de tête et ça c’est un vrai challenge pour la suite du Championnat. Dans mes rêves j’avais pensé que cela aurait pu arriver (libérer Bordeaux contre Lille). La réalité pouvait être tout autre. C’est toujours compliqué de jouer contre son ancienne équipe, notamment un club dans lequel j’ai vécu tellement de choses, tellement de bonheurs. Six ans, c’est long dans un club. Et en face j’ai des amis. J’ai essayé d’aborder le match en faisant abstraction de tout ça. Je suis content d’avoir fait un bon match mais ça m’embête de l’avoir fait contre Lille.»

     

     

    Mathieu Debuchy (défenseur de Lille): «On va continuer à travailler à l’entraînement. Cela nous fait mal mais il faut relever la tête, il reste encore pas mal de matches. On prend deux buts qu’on doit éviter. Le match commence mal. On savait que cela allait être difficile. En perdant largement comme ça (1-4), on avait envie de revenir. C’est ce qu’on a réussi à faire. Malheureusement, après on a voulu marquer ce 5e but et pour finir on l’a pris. C’est comme ça, il y a des matches fous, il y a des erreurs individuelles. Ça fait partie du jeu. Il ne faut pas tout remettre en question non plus parce qu’on a pris beaucoup de buts. Il y a des erreurs individuelles qu’on doit gommer.»

     

     

    Rudi Garcia : “Un coach ne peut pas être content quand c’est opération portes ouvertes dans sa défense. Combien faut-il marquer de buts ce soir pour espérer prendre au moins un point? Vu la physionomie du début de deuxième période, on n’a perdu qu’un point ce soir. J’ai aimé beaucoup de choses. Il y a des points positifs. Le fait d’être menés 1-4 et de revenir à 4-4, ce n’est quand même pas rien. L’entrée de nos jeunes joueurs aussi, qui nous ont amené un souffle d’enthousiasme, ça c’est bien. Mais encore une fois il y a des conclusions qu’il faudra que je tire. Il va falloir trouver un équilibre rapidement. […] (Concernant le titre) Cela n’a jamais été un objectif parce qu’on n’en a pas les moyens. Comme on ne l’a jamais envisagé, il n’y a pas de perte particulière. On veut être dans les trois premiers. On est toujours 3e même si Marseille n’a pas joué. Il s’agira d’être performants sur nos prochaines rencontres”.

     

     

    Francis Gillot :

     

    “Vous aviez déjà vécu un tel scénario?

    Non. Ca fait du bien. C’est contre une bonne équipe. Je ne pense pas que beaucoup d’équipes aient réussi à marquer cinq buts ici. Même si on a montré une certaine fébrilité en se faisant remonter, on a quand même montré beaucoup de très bonnes choses.

     

    Ludovic Obraniak a marqué contre son ancien club…

    C’est souvent comme ça. Surtout avec les polémiques qu’il y a eues avant le match. Je suis content pour lui évidemment. Il avait déjà marqué la dernière fois (un coup franc contre Toulouse), là il remarque. Ca fait déjà trois buts. On aurait du le prendre avant!

     

    Dans quel état est-on dans le vestiaire après un match comme celui-là?

    On n’était pas euphorique parce qu’on était encore sous le coup d’avoir pris les trois buts et de se faire égaliser. Je n’ai pas senti d’euphorie. C’est demain (lundi) qu’on va réaliser ce qu’on a fait. Je ne sais même pas si tout le monde a vu le cinquième but… C’est vrai, c’était calme, avec la satisfaction du devoir accompli. On avait dit que le système à cinq était un système défensif. Il n’y a pas de vérité dans le football, on peut jouer à cinq derrière et marquer cinq buts. Il faut être prudent sur ce qu’on dit.”

     

     

    Source: Afp

    et Eurosport