Maurice-Belay fait le bilan

     

     

    A mi-saison, Nicolas Maurice-Belay tire un premier bilan de son arrivée en Gironde, faisant partie des rares satisfactions bordelaises de cette première partie de saison. L’ancien sochalien évoque toutefois ses carences dans la finition.

     

     

    Quel premier bilan personnel tirez-vous de votre première moitié de saison ?

    Il faut que j’améliore mes stats. C’est un des problèmes de ma carrière. Il faut que je sois plus décisif. L’équipe compte sur moi pour faire des différences, j’en fais, mais pas comme je voudrais vraiment en faire. Dans le jeu, ça se passe bien, mais quand on fera le bilan statistique on ne se rappelera pas de mes bons matchs.

     

    Cela vous peine d’entendre des reproches à ce sujet ?

    Au début, ça m’a un peu gêné car je me disais que c’était aux attaquants de marquer, pas à moi. Mais le système est fait comme ça. A la limite, il vaut mieux ne pas être bon dans le jeu, marquer des buts et faire des passes décisives car à la fin, c’est ça qui importe le plus.

     

    Francis Gillot vous aide t-il à améliorer cela ?

    Il ne m’a jamais jugé sur mes stats mais sur mes qualités. Il croit en moi. Il m’a déjà convoqué dans son bureau pour me dire comment m’améliorer et être plus décisif. C’est quelqu’un qui a toujours voulu me pousser vers le haut. Qu’il m’accorde sa confiance en me faisant venir à Bordeaux, ça a été énorme pour moi.

     

    Après le début de saison délicat de l’équipe, vous deviez vous demander dans quelle galère vous vous étiez embarqué…

    Je me suis dit que j’étais un chat noir [rires]. Dès que j’arrive quelque part, on lutte. En plus, je sors d’une bonne saison à Sochaux, je débarque dans un club plus prestigieux et je me retrouve dans cette situation… Je me dis, « mais qu’est ce qui se passe ? » Heureusement, on s’est parlé et depuis, on a réussi à rectifier les choses.

     

     

    Source: 20 Minutes