Maurcice-Belay: “On peut gagner”

     

     

    Auteur d’une prestation remarquée en Corse, délivrant sa première passe décisive sous ses nouvelles couleurs, Nicolas Maurice-Belay a déjà tourné la page et se prépare pour la réception du PSG dimanche soir au Stade Chaban-Delmas.

     

     

    Jouer comme en Corse peut-il suffire à Bordeaux pour rivaliser avec Paris ?

     

    Non, il faudra faire plus. Le PSG, c’est un autre calibre. On va voir ce qu’on vaut vraiment. Il faudra être plus agressifs, jouer plus vite, faire de meilleures combinaisons. Je ne sais pas si on a les moyens de faire le jeu contre eux, mais je sais qu’on peut gagner. On a les armes pour. Intrinsèquement, dans l’équipe, il y a énormément de bons joueurs. Après, il faut que le feeling passe bien entre nous sur le terrain. C’est notre péché depuis le début de saison. On n’arrive pas à maximiser le potentiel de chacun.

     

    Quelle faille voyez-vous dans l’équipe parisienne ?

     

    Dans leur collectif, le rôle majeur est pour les deux milieux défensifs qui doivent faire l’intermédiaire entre la défense et l’attaque. Les quatre joueurs offensifs ne reviennent pas beaucoup défendre, donc ces deux milieux doivent compenser. Tant qu’ils vont bien, l’équipe va bien. Mais s’ils vont mal, contre un adversaire à peu près à leur niveau, ils peuvent être en difficulté.

     

    Que pensez-vous de Ceara, que vous aurez face à vous ?

     

    C’est un très bon joueur, qui est sous-coté à mon avis. Offensivement, il n’est pas mal, mais il est surtout très difficile à déstabiliser et à passer. Il est très intelligent dans son placement. J’ai joué contre beaucoup d’arrières droit, et c’est l’un des plus embêtants.

     

    Etre les premiers à battre Paris en L1 depuis début août, c’est une motivation ?

     

    Non, on ne pense pas à eux mais à nous. On veut prolonger notre série de victoires et enfin gagner chez nous. On nous dit qu’on fait le plus mauvais début de saison de l’histoire à domicile, et c’est vrai qu’on peut se sentir vexer, mais il ne faut pas s’arrêter à ça. Je ne pense pas que ça fasse de nous l’équipe la plus faible de l’histoire de Bordeaux. On fera les calculs à la dernière journée.

     

     

    Source: 20 Minutes