“A moi de prouver sur le terrain”

    Première interview délivrée aujourd’hui par Nicolas Maurice-Belay au Haillan. Le néo-bordelais est revenu en détail sur son arrivée aux Girondins de Bordeaux, et sur les raisons de son choix de rejoindre la Gironde. Se trouvant en fin de contrat, le joueur était libre de négocier comme bon lui semble avec ses prétendants.

     

     

     

     

    Nous imaginons votre joie aujourd’hui de signer aux Girondins de Bordeaux ?

    Nicolas Maurice-Belay : Oui, je suis très heureux. Etant donné que j’étais en fin de contrat, c’était difficile de passer des vacances comme cela. Signer à Bordeaux, il n’y a pas mieux pour moi, et je suis très content.

     

    Comment considérez-vous le club bordelais. Qu’est ce que cela représente ? Et cela peut-il être un tremplin pour votre carrière ?

    Bien sûr, cela peut être un tremplin. Aller dans un club comme Bordeaux, qui est considéré comme dans le top 5 du championnat français, c’est un plus. Même si ça ne se passait pas trop bien la saison dernière, Bordeaux est quand même une équipe phare du championnat.

     

    Est-ce une reconnaissance pour un joueur de signer dans un club comme Bordeaux ?

    Oui, bien sûr. C’est à moi de prouver sur le terrain. J’espère que cela se passera bien cette saison et que nous aurons des bons résultats.

     

    Assez rapidement votre nom a circulé dans la presse parmi les possibles arrivées aux Girondins de Bordeaux. Est-ce flatteur ?

    Oui, c’est flatteur. C’est aussi lié à l’aide du coach. C’est bien quand un coach vous apprécie. J’ai la chance de pouvoir le suivre. Tant mieux pour moi. J’espère que cela se passera bien.

     

    L’arrivée de Francis Gillot a-t-elle fait la différence ?

    Je ne sais pas si cela a fait la différence. Le fait qu’un coach arrive dans un club, et réclame un joueur, pèse.

     

    Quel regard portez vous sur Bordeaux ? Est-ce un club que vous suiviez depuis que vous avez débuté votre carrière, quand vous étiez à l’INF?

    Je suis à peu près comme tout le monde, je suis ceux qui marchent le mieux. C’est vrai qu’avec Yoann Gourcuff et Laurent Blanc, Bordeaux était la meilleure équipe du championnat pendant 2 ans. Après cela s’est un peu moins bien passé. Chaque équipe a son cycle. J’espère que nous allons retrouver ce cycle-là.

     

    Il est difficile de se décrire, mais si vous pouviez décrire Nicolas Maurice-Belay, que diriez-vous ?

    Je ne sais pas. Ce n’est pas à moi de me décrire. Je laisse cela aux autres. J’espère que je montrerai mes qualités sur le terrain.

     

    Quels sont vos points forts ?

    Je ne sais pas. La vitesse.

     

    Connaissez-vous des joueurs de l’effectif ? Vous avez gagné le tournoi de Toulon avec Florian Marange. Y a-t-il d’autres joueurs de l’effectif que vous connaissez ?

    Je connais très bien Jaroslav Plasil, car j’ai joué avec lui. Je connais aussi Michaël Ciani.

     

    Bordeaux a connu 18 mois difficiles. Que peut apporter le staff à ce groupe ? Vous allez pouvoir nous dire comment ce staff est capable de remotiver le groupe…

    Sochaux est différent de Bordeaux. L’effectif est différent. Je ne peux pas vous dire comment cela va se passer. Nous sommes sortis d’une période difficile à Sochaux. Nous avons pratiqué du beau football. L’année dernière nous avons obtenu cette 5ème place. Cela montre qu’en prenant du temps cela a payé. Je ne sais pas comment ça va se passer à Bordeaux, mais le staff fait bien son boulot.

     

    Sur le terrain, quelle est votre position ? Nous parlons de vous comme un renfort offensif. Êtes-vous plus un milieu qu’un attaquant ? Quelle place préférez-vous ?

    Je suis plus un milieu offensif qu’un attaquant. Je ne sais pas pourquoi j’ai toujours été décrit comme un attaquant. J’aime jouer excentré et percuter, et apporter de la vitesse.

     

    Comment déterminez-vous votre carrière ? Est-elle dans une bonne trajectoire ? Avez-vous connu des hauts et des bas ? Est-ce une progression d’arriver à Bordeaux ?

    J’ai connu des hauts et des bas dans le passé. J’ai eu pas mal de critiques par rapport à mes statistiques. Cette année, Sochaux a réalisé une belle saison. Cela m’a sûrement aidé pour signer à Bordeaux. C’est à moi de faire mes preuves sur le terrain et de montrer que je peux jouer dans un club comme celui-là.

     

    Vous attendez-vous à plus de pression ?

    Je ne sais pas encore. Je n’ai pas connu de pression particulière ces 4 dernières années. Peut-être que je vais la sentir dans les jours à venir.

     

    Vous adaptez-vous facilement lorsque vous changez de club ? Des joueurs ont connu des difficultés d’intégration cette année à Bordeaux.

    Je ne sais pas si je vais m’adapter facilement. J’espère que je le prouverai lors de mes premiers matches.

     

    Revenons sur le sujet des coaches. Quelles sont leurs caractéristiques ?

    Ces gens sont francs. Ils parlent beaucoup avec les joueurs pour les guider. C’est bien d’entretenir ce type de relation avec les coaches. Cela permet de savoir ce qu’ils attendent de nous sur le terrain.

     

    Francis Gillot prend plus de recul. Il laisse ses 2 adjoints mener les entraînements. Cela se passe-t-il comme ça ?

    C’est comme ça que cela se passait à Sochaux. Mais il n’hésite pas à intervenir quand il y a quelque chose qui n’est pas très bien compris.

     

    Etait-ce Bordeaux quoiqu’il arrive dans les négociations que vous avez menées pendant cette intersaison ? Avez-vous eu d’autres propositions ? Avez-vous hésité ?

    J’ai reçu d’autres propositions. Etant en vacances, c’est mon agent qui a négocié tout ça. J’ai pris mon temps pour répondre. Bordeaux était au-dessus des autres propositions.

     

    Qu’est-ce qui vous a vraiment fait choisir Bordeaux ?

    Comme je vous l’ai dit, Bordeaux est une des équipes les plus réputées du championnat. J’ai déjà travaillé avec le coach Gillot dans le passé. Le fait qu’il me veuille a aussi pesé. Ce sont des arguments qui étaient plus importants que ceux des autres clubs.

     

    Ici à Bordeaux, l’effectif est riche. La concurrence sera plus rude. Vous y attendez-vous ?

    Bien sûr. Pour jouer dans des clubs comme cela, il faut s’y attendre. Il ne faut pas penser que nous sommes que 11 dans l’effectif. C’est bien qu’il y ait de la concurrence. Cela permet de tirer le maximum de chaque joueur.

     

     

    Source: Girondins.com