[AJ] N’Diaye : “J’ai quelques propositions”

     

    France Football a consacré une page à un ancien bordelais, Sylvain N’Diaye. Ce dernier, qui a pris sa retraite en 2011, tente de garder contact dans le milieu du football : “J’ai envisagé de passer mes diplômes d’entraîneur sans être certain d’être fait pour ce métier. J’ai aussi quelques propositions dans des clubs pour, éventuellement, superviser des joueurs. Ça, c’est quelque chose qui peut, à terme, m’intéresser.”

     

    En attendant de trouver un poste, N’Diaye a profité de son temps libre pour investir dans deux sociétés. La première est une entreprise de publicité sur internet, il s’est lancé avec d’autres joueurs professionnels de foot mais aussi de rugby : “En 2010, avec Nicolas Dieuze, Abou Diaby, Louis Saha, le rugbyman Frédéric Michalak ou encore Laurent Courtois, qui est devenu depuis un grand ami, nous avons été contactés par des petits génies de l’informatique. Ils cherchaient des soutiens financiers et nous ont proposé de les aider à développer des logiciels pour faciliter les campagnes de pub d’éventuels annonceurs sur la toile en ciblant en ligne leurs besoins. L’idée de ne pas être seuls dans cette aventure et d’être, de surcroît, entouré de sportifs m’a incité à franchir le pas. Notre petite entreprise, dont je ne suis que l’un des membres du conseil d’administration, grandit régulièrement, et de belles perspectives s’ouvrent devant elle. Surtout si, en prêchant la bonne parole autour de nous, nous arrivons à lever des capitaux supplémentaires et assurer une croissance suffisante pour enfin embaucher des salariés.”

     

    La deuxième société concerne la vente de voitures et de montres de luxe : “La structure, qui s’occupe du marché de l’occasion, existait depuis plusieurs années. J’y ai pris une part active après avoir raccroché les crampons car je ne pouvais pas gérer les deux activités professionnelles en même temps. Je me consacre essentiellement au secteur des montres. Quand je veux dénicher la perle rare, je fais le tour de mes contacts, qui sont en grande partie des spécialistes en la matière. Mais, parfois, on peut trouver aussi son bonheur grâce à une simple petite annonce. Le montant des transactions peut atteindre 20 000€. C’est déjà très élevé, mais, dans le monde de l’horlogerie de luxe, cela peut culminer jusqu’à 500 000€. Par exemple, une Rolex Sea-Dweller et l’Audi RS6 sont deux objets que l’on peut utiliser sans jamais connaître le moindre problème. Ils sont bien fabriqués, solides, et quasiment inusables. De véritables mécaniques de précision. C’est mon duo rêvé.”

     

    Retranscription Girondins4ever de France Football