Benoît Costil : “J’aimerais connaître ce bonheur de vivre une joie collective”

     

    Vous avez été élu meilleur gardien de L2, avec Sedan, par l’UNFP, en 2011 et de L1 par FF trois ans plus tard. Le nouveau portier des Girondins, Benoît Costil, a déjà été décoré de distinctions personnelles comme le titre de meilleur gardien de L2 avec Sedan mais il lui manque un trophée pour vraiment réussir un peu plus sa carrière. “Un trophée. Pas individuel, collectif. J’en ai été tellement proche avec Rennes… Pendant mes trois premières saisons, on fait une demi-finale (de Coupe de France) contre Quevilly, puis on perd une finale (de Coupe de la Ligue) contre Saint-Étienne, puis une autre finale (de Coupe de France) contre le Guingamp du coach (Gourvennec). Plus la finale de l’Euro. J’aimerais connaître ce bonheur de vivre une joie collective”.

     

    Justement ce trophée qui lui manque, il pourrait peut-être le remporter avec les Girondins cette saison à 30 ans, un âge où l’on peut se dire qu’un gardien est presque au top de sa carrière. “Je le pense. On me le dit depuis deux ou trois ans que j’arrive dans mes belles années. Je suis persuadé que je vais encore progresser. Techniquement, je ne sais pas, mais à travers les compétitions européennes comme la Ligue Europa avec Bordeaux, ou avec cette jeune génération en équipe de France. Tout en vivant les choses encore mieux que lors de ma première année à Rennes, en 2011-12. On avait joué très tôt le premier match (en Ligue Europa) contre le Dynamo Tbilissi, puis l’Étoile Rouge, et on était tombés ensuite avec le Celtic, de l’Udinese et de l’Atletico. On avait un groupe de Ligue des champions ! Ce fut une expérience fantastique. Jouer une Coupe d’Europe signifie que vous avez fait une bonne saison auparavant. On voit d’ailleurs que de plus en plus de clubs la jouent à fond”.

     

    France Football