Benoit Costil : “L’Italie et l’Espagne m’attiraient beaucoup, mais Bordeaux, dans sa façon de faire, a été très bien”

     

    En fin de contrat à Rennes, Benoit Costil a choisi les Girondins de Bordeaux. Mais il aurait pu également se diriger vers l’étranger… Cependant, il privilégia le FCGB par rapport à l’histoire du club, aussi grâce à l’approche du club et la présence de Jocelyn Gourvennec. “J’ai eu la chance, et je ne fanfaronne pas, car ça n’a pas toujours été le cas, d’avoir le choix. J’étais libre et il est vrai qu’à la base mon idée première était de découvrir un autre Championnat. Effectivement, l’Italie et l’Espagne m’attiraient beaucoup et j’y avais des contacts. Mais Bordeaux, dans sa façon de faire, a été très bien. Le coach, aussi. C’est un coach qui a des principes, qui aime le foot, qui le respire. Et un homme normal. Ce n’est pas le même que Gourcuff, mais je voulais qu’il y ait des similitudes. Donc, le coach, c’était important. Ensuite, c’est un club qui a une histoire. Et un effectif de qualité avec un gros potentiel. Comme j’ai pu le dire à des proches, qui ne sont pas obligés de me croire, cet effectif et ce staff me font un peu penser à Tottenham, avec un coach comme Pochettino qui aime le jeu. Je pense que le coach Gourvennec est pareil. C’est un jeune entraîneur qui a une grande carrière à réaliser et un effectif avec beaucoup de jeunes qui vont, je l’espère, exploser, entourés de quelques joueurs expérimentés. Je ne dis pas qu’on est Tottenham, loin de là, mais voilà”.

     

    Enfin, n’oublions pas la Coupe du Monde qui se profile en fin de saison, et que pour y participer il faut une certaine visibilité en France. “Rester en France avec un objectif plus personnel qui est le Mondial m’a semblé judicieux. Cela ne veut pas dire que je suis certain de le faire… Déjà, il faut se qualifier. Mais en restant en France dans un club comme Bordeaux, je me donne plus d’arguments pour figurer encore dans le groupe France”.

     

    France Football