Eric Blahic, l’adjoint de Jocelyn Gourvennec est certainement le mieux placé pour commenter la méthode employée par le technicien breton. « C’est difficile de dissocier la méthode de l’homme. Au-delà de ses compétences de coach, il est juste, droit et honnête, à la fois dans ses décisions et dans ses explications. Il est clair et net dans son discours. Personne ne peut dire le contraire. Je ne l’ai jamais vu critiquer publiquement un joueur. Si ce dernier a touché au groupe, à la vie de groupe, des aspects sur lesquels il est intransigeant, il le voit avant, en tête à tête, lui dit les choses qu’il redira ensuite devant les autres. Et puis il est très attentif aux à-côtés […] Il est pragmatique. Dans son fonctionnement avec les joueurs, avec le staff. Il s’adapte. Il s’est rendu compte que le 4-4-2 ne marchait pas bien ici et il s’est donné les moyens de changer ».

 

Malgré tout la jeunesse du groupe rend l’équilibre un peu fragile. « On a un effectif avec de jeunes joueurs. Quand tu gagnes, tu ne vois pas venir les signes d’une éventuelle déconvenue. Tu te dis que ça tourne bien et qu’il n’y a pas besoin de faire plus. Et c’est là qu’il faut des rappels et leur dire : ‘Attention, tout est fragile’ ». Outre la jeunesse de l’effectif, il a dû gérer d’autres cas comme la hiérarchie du poste des gardiens. « Il a fallu gérer une situation qui était déjà compliqué la saison passée. On n’a pas tâtonné, ce sont les aspects sportifs qui ont changé les choses ».

 

France Football