Gourvennec : “C’est mieux de ne pas sortir le clairon et d’annoncer les choses, c’est dangereux”

     

    Interrogé en conférence de presse sur les ambitions non ‘claironnées’ des Girondins en cette fin de saison, Jocelyn Gourvennec a expliqué que c’était une volonté du club mais aussi de lui dans son management. « Après, les choses se font naturellement. Le baromètre, pour un entraineur, c’est le terrain, c’est ce qui se passe dans nos semaines d’entrainement. Après, il faut le valider en match mais sur ce que j’ai vu de mon groupe, il y a eu de la progression et c’est indéniable. Aujourd’hui, on est positionné en haut de tableau, on veut y rester jusqu’au bout évidemment. Après, qu’on fasse des effets d’annonce ou qu’on mette sur la place publique des objectifs que l’on a en interne... C’est peut-être le choix de certains, mais avec mon expérience dans le foot, quand j’étais joueur et maintenant que je suis entraineur, je pense que c’est mieux de ne pas sortir le clairon et d’annoncer les choses. C’est souvent des effets d’annonce, c’est dangereux ».

     

    Et l’entraineur bordelais donne l’exemple d’autres équipes plus hautes dans le classement, qui se font également discrètes sur ce point, balayant aussi l’affirmation que Bordeaux se cache ou n’a pas d’ambition. “Je ne crois pas avoir vu cette année – enfin peut-être maintenant un petit peu – Monaco ou Nice dire qu’ils jouaient le titre, la Ligue des Champions, etc. Pourtant, ce sont de plus grosses équipes. A Guingamp, on était dans la quasi majorité du temps dans la position du petit, même si ça s’est un peu modifié sur la fin, puisqu’on a enchainé les saisons. Mais qu’on soit petit ou plus grand, je crois qu’il faut toujours être très mesuré dans le foot de haut niveau parce qu’il n’y a jamais rien d’acquis. Là, je suis à Bordeaux, donc c’est sûr qu’il y a un devoir de résultats, mais ça, c’est quelque chose qui est en toile de fond, c’est, normal pour Bordeaux. Alors, qu’on ait besoin d’en parler plus, je ne pense pas… En tout cas, dans mon management, je ne pense pas que ce soit un atout […] On en parle un peu plus là, on arrive près du bout. Mais je pense que tout le monde, dans le vestiaire, staff comme joueurs, ont les idées claires ».

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