Eyraud et Sertic reviennent sur les propos de ce dernier datant de 2009

     

    Jacques-Henri Eyraud, le Président de l’OM, a tenu à dire aux supporters marseillais qu’ils ne pourraient juger Grégory Sertic que sur le terrain, et non pas par des morceaux de phrases comme ce fut le cas en 2009 de la part du néo-marseillais (“Les Marseillais, on les entend beaucoup parler, et ce sera bien de mettre les choses au clair”). « Il y a des choses qui ne tournent pas vraiment rond dans le football français. Ce que je veux dire aux supporters marseillais, c’est de ne juger que le terrain, sa performance et son état d’esprit, et surement pas une déclaration d’il y a sept ans, qui était en fait un chambrage entre Souleymane Diawara et lui, un de ses amis proches […] Il est temps de passer au terrain. Juger des petites phrases c’est facile, c’est dommage, je crois qu’il est temps de faire confiance à Grégory, de comprendre pourquoi il est ici et de ne juger que sa performance sur le terrain ».

     

    L’intéressé a confirmé le fait qu’il ne s’agissait pas d’un chambrage de supporters, mais bel et bien d’un joueur en particulier, Souleymane Diawara. « Il m’a pris sous son aile, j’étais un peu son petit frère. Il se moquait beaucoup de moi, parce que j’étais un petit gringalet (rires). Cet épisode est très simple, on a été champions de France et il est parti à Marseille l’année suivante. On se chambrait par appels, et j’ai dit une phrase quand j’étais jeune, je n’aurais pas dû l’utiliser de cette manière, je ne visais pas le club ou les supporters, c’était un chambrage avec Souley. Il le sait très bien et le confirme. Je n’ai aucun problème. La phrase a été très mal interprétée. Je suis désolé d’avoir peut-être dit ça à ce moment-là mais il n’y avait aucune méchanceté là-dedans, c’était du chambrage avec Souley ».

    OM

    Retranscription Girondins4Ever