Triaud : “Plaquer une pelouse, ce serait un retour en arrière”

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    Sur le principe, Jean-Louis Triaud n’est pas contre une sanction pour un mauvais état de pelouse, pour les clubs de Ligue 1. De toute façon, le Président bordelais rappelle que ce ne sont les Girondins de Bordeaux qui sont en charge de la pelouse. “Sanctionner, pourquoi pas, ça m’est égal. Ça dépend de l’amende. Avoir une mauvaise pelouse, ça ne m’intéresse pas non plus. Si j’avais une amende, ce n’est pas le club qui la paierait. Elle serait à la charge du groupe chargé de l’entretien et de la mise en conformité de la pelouse. C’est SBA, l’exploitant du stade. C’est leur problème. On leur paye un loyer très cher pour avoir un stade en état. Près de 5 millions d’euros par an”.

     

    Quoi qu’il en soit, le Président bordelais rappelle que ses jardiniers sont à pied d’œuvre et que SBA a un mois pour remettre tout en place. “Chez nous, il y a un mois sans match puisqu’on joue deux fois à l’extérieur. Et entre-temps, il y a la trêve internationale. Le responsable du stade a un mois pour refaire pousser la pelouse dans des conditions normales. Sinon, il faut ‘replaquer’ une pelouse neuve, mais ce n’est pas la solution chez nous car nous avons une pelouse sans terre. Il y a du sable, du liège, mais pas de terre. Plaquer une pelouse, ce serait un retour en arrière”.

     

    L’Express