Carrasso : “Quand tu es blessé, tu sais que tout est remis en cause”

    Paul Bernardoni et Cédric Carrasso

     

    Cédric Carrasso est revenu sur son retour à la compétition, et surtout cette déception de ne pas débuter le championnat. « À la reprise, Jocelyn Gourvennec a été clair : “prends le temps qu’il faut, reviens du mieux possible”. Il m’a laissé une liberté avec le staff médical, Franck Manteaux. Mais à titre personnel, dès l’opération, je m’étais fixé d’être prêt pour la première journée de championnat. C’est ce qui m’a permis de tenir durant ces six mois. J’ai été opérationnel à partir du 2 août. Contre Saint-Étienne, j’étais sur le banc, mais j’étais là. C’était le plus important […] Ce n’était pas une déception. Je me suis juste dit : “tu as tout fait pour être prêt ce jour-là, il manque encore un petit truc.” Avec le coach, ça se passe très bien. Il m’a dit ce qu’il pensait, j’en ai fait autant. Et le travail a repris. Quand tu es compétiteur, tu as envie de jouer. Mais j’ai toujours gardé mon calme. À partir du moment où vous réintégrez le groupe, le collectif prime. Quand tu es blessé, tu sais que tout est remis en cause ».

     

    Sud Ouest