Lucas : “Ce n’est pas un nouveau métier mais c’est différent”

    Philippe Lucas

     

    Désormais entraineur des U17, Philippe Lucas a expliqué l’évolution du groupe sur les ondes de Gold FM. « Je prends un petit peu mes marques dans la catégorie. C’est leur première année au centre de formation avec tout ce que cela comprend en termes d’intensité au niveau du travail, donc il y a aussi parfois des périodes de méforme et notamment de fatigue. Il y a la scolarité, ils sont au lycée, il y a une autre exigence. Il ne faut pas non plus aller plus vite que la musique et penser qu’on va tout changer rapidement, il faut être patient. Tout en sachant qu’il y a des moments où il vont atteindre des pics, et d’autres où ça va un peu s’effondrer pour mieux repartir. C’est un petit peu l’âge qui veut ça et de notre côté, il faut qu’on soit patient, qu’on en tienne compte. Il ne faut pas avoir une exigence de forcené et demander l’impossible”.

     

    Par rapport à son groupe U19, l’entraineur explique que “c’est complètement différent même si l’esprit compétitif, plus tôt on le développe, mieux c’est. On se doit de tout faire pour gagner tous les matches, il faut leur inculquer le plus tôt possible. En U19, on se rapproche plus des señors donc le discours n’est pas le même, l’exigence est encore toute autre. C’est l’une des dernières étapes avant le milieu pro. Le discours est peut-être moins patient, moins tolérant qu’avec des gamins qui sont nés en 2000-2001, des 14-15 ans”.

     

    Concrètement, qu’est ce qui change avec des joueurs beaucoup plus jeunes ? “Les termes employés ne sont pas les mêmes qu’avec les U19. On les rassure beaucoup plus aussi qu’en U19 même s’ils en ont encore besoin à 19 ans. Nos jeunes sont encore relativement fragiles. Maintenant, je découvre, c’est autre chose, ce n’est pas un nouveau métier mais c’est différent, donc il faut que j’apprenne à m’adapter à ça et je suis encore en phase d’observation, je prends aussi mes marques. J’ai une nouvelle mission qui m’a été confiée, j’essaye de la remplir du mieux possible avec ce que je sais, ce que je suis. Je pense que j’arrive à m’adapter sans problème, comme j’aime ce que je fais… Les principes sont les mêmes. La différence c’est surtout au niveau de l’intensité, peut-être de la durée des séances. En U19 on avait la chance d’avoir un groupe plus étoffé, 16-18 joueurs. Là c’est plutôt 9-12 joueurs. C’est différent, on est un peu plus dans l’analytique, il y a un gros travail technique de base à réaliser”.

    Retranscription Girondins4ever