Toujours dans l’entretien accordé à BFM Business (à partir de 15’36) ce vendredi, Nicolas de Tavernost est revenu sur les gardes à vue des anciens présidents de l’OM et sur les magouilles qui continueraient de polluer le football :

 

“Je pense qu’il faut être très attentif dans le football. Je pense que c’est pour ça qu’il ne faut pas décourager les industriels. Pourquoi il y a des affaires dans le football ? C’est aussi parce que le football manie beaucoup d’argent et parce qu’il y a une réglementation qui n’a pas toujours été, entre eux, à l’intérieur de la Ligue… (NDLR: il ne finit pas sa phrase) Et je pense qu’il faut encourager des industriels comme nous pour investir dans le football. C’est une garantie, nous sommes côtés en bourse, nous sommes transparents, nous faisons très attention aux procédures qui ont lieu dans le football. Moi, je préfère renoncer à un joueur qu’imaginer qu’il y ait des choses cachées dans l’achat de ce joueur.”

 

A propos de l’affaire Gignac :

“Je n’ai aucun renseignement sur l’affaire Gignac, je ne commenterai évidemment pas les propos. Je connais certaines personnes qui ont été mises en garde à vue et pour lesquelles j’ai des relations tout à fait amicales et donc je ne m’amuserai pas à faire la moindre critique sur ces gens là. Je dis simplement qu’autour du football, il y a des choses qui ne sont pas normales et qu’il faut être très attentif. Les clubs sont parfois confrontés à des situations qui ne sont pas normales et il s’agit de faire le ménage de ce côté là.”

 

Quelles solutions voit-il pour nettoyer le milieu ? :

“Les instances professionnelles doivent faire le ménage. Il est extrêmement important que, un, chaque président de club doit être responsable de sa propre action et mettre des règles tout à fait importantes et parfois savoir renoncer à un transfert, à un joueur, à une vente, à une action. Deuxième chose, il faut sanctionner tous les comportements déviants et ne pas attendre que la justice le fasse. Et la troisième chose, il faut aussi que l’Etat ait sa part de responsabilité, c’est à dire n’encourage pas par une fiscalité et des charges sociales… Vous savez, à un moment donné, je vais donner cet exemple, on a créé le DIC (Droit à l’image pour rémunérer une partie des footballeurs)… Ca évite si vous voulez que, par exemple sur Monaco, on a engagé une procédure avec un certain nombre d’autres clubs, il faut qu’il y a une égalité sur le plan fiscal et social pour qu’il n’y ait pas de tentative de contourner les lois fiscales et sociales , ce qui est coupable. Le problème de Monaco participe de ce problème là.”

 

 

Retranscription Girondins4Ever