Saunier est « très reconnaissant »

     

     

    Cette semaine de compétition sera placée sous le signe des retrouvailles pour Matthieu Saunier, défenseur central de l’ESTAC, qui affrontera son ancien club à deux reprises, tout d’abord en demi-finale de Coupe de France ce mardi, puis en championnat samedi prochain. Marc Nouaux, du site 20 Minutes, a rencontré l’ancien pensionnaire du centre de formation des Girondins pour évoquer cette échéance importante pour les troyens, qui gardent également un espoir de maintien en Ligue 1.

     

     

     

    « Vous vous préparez à jouer, mardi ?

     

    Oui, je me tiens toujours prêt mais je ne sais pas du tout ce qu’a décidé le coach. Je n’ai plus joué depuis le quart de finale contre Nancy (le 16 avril). Il reste deux compétitions à jouer avec des chances de maintien en championnat. Je ne sais pas si le coach va choisir. Le club veut tout jouer à fond. Et puis, il ne reste que trois matchs, voire quatre. Ce n’est pas énorme.

     

    Vous vivez une drôle de fin de saison avec ce retour dans la course au maintien et cette demi-finale…

     

    Il y a quelques temps, on pensait que le championnat était terminé. On espérait revenir, on espérait pouvoir disputer le dernier match de la saison avec de l’espoir. On va peut-être y arriver.

     

    Bordeaux va un petit peu mieux depuis quelques semaines. C’est redevenu une équipe pénible à jouer ?

     

    Bordeaux, c’est toujours difficile. Ils n’ont plus que cette Coupe à jouer, c’est leur dernière compétition. Ils vont forcément être très motivés surtout qu’en gagnant la finale, il y aura une place qualificative pour la Ligue Europa.

     

    A Bordeaux, on prédit un début de rencontre très tendu…

     

    C’est le risque, d’être trop préoccupé par l’enjeu. Mais il ne faut pas être tétanisé. Le scénario, je ne le connais pas. C’est difficile de prévoir. Personne n’aurait imaginé qu’Evian batte Lorient aussi facilement dans l’autre demi-finale. On s’attend à tout… on se prépare à tout surtout !

     

    Etes-vous sensible à l’idée de retrouver votre ancienne équipe ?

     

    C’est toujours particulier. C’est mon ancien club, il y a forcément de la nostalgie. Je suis content de retrouver certains anciens coéquipiers mais il faut faire abstraction le jour du match.

     

    Avez-vous un sentiment de revanche vis-à-vis du club qui ne vous a pas conservé ?

     

    Non car Bordeaux m’a formé et m’a fait passé pro. A l’époque, c’était bouché, il y avait du monde en défense centrale, avec de grands joueurs. Je suis très reconnaissant de ce club et je suis toujours leurs résultats.

     

    Avez-vous des affinités particulières avec certains joueurs ?

     

    Oui, surtout avec Henri Saivet avec qui j’ai partagé ma chambre pendant deux ans au centre de formation. On était toujours ensemble. En cours, à l’entraînement. On communique toujours.

     

    Vous avez passé un deal avec lui ? Vous lui laissez la Coupe de France et lui, il vous laisse le match de championnat de samedi…

     

    Ha non, pas de deal [rires]. On veut tous la gagner, la Coupe. Les deux compétitions sont vraiment importantes et différentes. Même en gagnant les deux matchs de Ligue 1, on n’est pas sûr de se maintenir, on n’a pas notre destin entre nos mains. Si on fait l’impasse en Coupe et que l’on descend en Ligue 2, on aura tout perdu. Donc non, on ne fera pas de deal… »

     

     

     

    Crédits photo : Estac.fr